Pseudo ♦ Champifeuille.
Personnage voulu ♦ P'tin, j'ai oublié O.O
RP test ♦ Go back home. x)
Fuite. Echapper au tueur en série qui le poursuit avec un ciseau à la main. S’il le trouve, le tueur commencera par les oreilles, il l’a dit. Puis le ventre. Et le dos. Tout ça avant de le jeter dans une bassine de sang où il se noiera en glapissant de terreur. Fuite. Il sent le tueur qui approche. Il sent que … Il sent que … Il sent que ça sent la viande fraîche. Viande fraîche ! Celui qui fuyait le tueur en série lâcha un aboiement significatif et jaillit de sa cachette, montrant qu’il était en réalité un chien roux ressemblant fortement à un renard, et il alla se planter devant sa maîtresse, se levant sur ses pattes arrières pour quémander le bout de viande qu’elle agitait sous sa truffe. Le chien, ou plutôt la chienne, obtint rapidement gain de cause, la rouquine lui laissant le bout de viande pour lui passer une laisse au collier.
« Allez Taya, maintenant ça suffit les conneries. »
Heather attendit patiemment que sa chienne finisse de manger son bout de viande, puis la tira d’un coup sec dans le jardin. La vue sur la mer la laissa indifférente vu qu’elle bataillait pour accrocher la laisse de Taya à un rocher en béton, le tout avant d’aller chercher le jet d’eau. Eh oui, aujourd’hui on lave le chien ! Au programme, lavage du monstre, puis taillage des poils d’été, puis relavage du chien avec savonnage en règle et nettoyage, puis séchage, et Taya ressemblerait à une beauté sortie des eaux. Elle s’acquitta rapidement de sa tâche qui fut finie en une heure et demie, et qui s’avéra autant marrante que chiante vu que l’animal ne cessait de couiner en tournant pour échapper à la pression de l’eau. Au final, le chien comme l’humaine dégoulinaient complètement. Se saisissant d’un paquet de serviettes, Heather sécha son mini renard avant de se sécher elle-même. Elle était bonne pour se changer aussi. Entendant la porte claquer, la rouquine se tourna pour voir s’il s’agissait de ses parents, et une lueur de mépris passa dans ses yeux quand elle vit qu’il s’agissait de son frère. Aucun intérêt, raison pour laquelle elle retourna vers son chien, lui enlevant sa laisse, le détachant du rocher, avant de retourner à la maison avec lui, ignorant son frère qui farfouillait on ne sait quoi dans les placards. Comme si Heather allait dire à son frère que leurs parents ont caché toutes les bouteilles d’alcool sous une trappe dérobée sous l’évier ! Montant dans sa chambre mansardée, tout en bois, elle alluma un bâton d’encens le temps de se changer pendant que Taya se vautrait avec contentement sur le tapis noir au pied du lit double. Un haut blanc à volants sans manches, un jean bleu simple, des Doc Martens noires qui ne la quittaient jamais, un collier en perle et ambre, des tonnes de bracelets tintinnabulants à ses poignets, un veston noir et un serre-tête blanc, sans prétention. Une caresse à Clochette le chat marbré rouge et blanc qui dormait sur le lit avec Arnold le rat gris, et elle quitta les lieux. Alors qu’elle sortait de la pièce, Taya se leva d’un bond, imitée par Arnold qui quitta les pattes de Clochettes pour sauter du lit, accrocher le jean de la miss et grimper jusqu’à son épaule, pour s’y loger comme si là était sa place. C’est qu’elle l’a bien élevé son Arnold. Alors qu’elle descendait dans le salon, son frère complètement ivre débarqua soudainement.
« Où ils sont ? »
« Au travail, demeuré. »
« J’te parle des bouteilles ! »
« Dans ce cas-là on dit où elles sont. Si t’allais au lycée au lieu de te piquer au skatepark tu le saurais. »
« La ferme, où elles sont ?! »
« J’sais pas, j’suis bien dans ma tête, moi. »
Jordan fit un pas menaçant vers elle, et Taya retroussa les babines, lâchant un grognement des plus significatifs. Avance, elle te bouffe, mon petit. Elle lui couperait tout envie de se reproduire 8D. Haussant les épaules en voyant son frère reculer, elle se dirigea vers le placard et sortit une laisse déroulante d’un tiroir, avant de l’accrocher au collier du chien. Maintenant que le chien ne perd plus ses poils comme un pouilleux, direction le centre-ville, pour se caler sur un banc et dessiner. Elle trouva rapidement son bonheur, un banc au soleil avec une poubelle pas trop loin, des arbres, des gens qui passent, ouais le centre-ville quoi. S’asseyant sur le banc, elle sortit son matos et commença à dessiner tranquillement pendant que Taya courait après les oiseaux, s’éclatant à les voir s’envoler d’un coup, et acceptant avec chaleur les caresses des gens qui s’arrêtaient en disant que bon dieu ce chien est trop beau. Rapidement, Heather croqua son chien, les pigeons, le couple homosexuel en face en prenant bien garde de le faire trouble et flou pour ne pas avoir de soucis avec eux – le droit à l’image s’appliquant également aux dessins. Elle ne se souciait pas des rares désaxés qui passaient sous les regards hostiles. Elle s’en foutait complètement en fait. En qu’elle manquait de luminosité, Heather leva les yeux. Mince, il fait tard, qui c’est qui n’a pas fait ses devoirs ? Sifflant son chien, elle lui remit sa laisse et rentra à la maison. Jordan était parti mais ses parents venaient de rentrer.
« Jordan ?! »
« Non, Heather ! »
Sa mère, une femme entre deux âges mais à la classe irréprochable, sortit de la cuisine pour regarder sa fille qui rangeait la laisse avant de se laver les mains.
« Tu as vu ton frère aujourd’hui ? »
« Il y a … Cet après-midi, après avoir lavé le chien. »
« Tu ne lui as pas dit où était l’alcool hein ? »
« Non maman. Je grimpe, j’ai du travail en maths. »
Aussitôt dit, aussitôt fait, la miss grimpa quatre à quatre dans les étages pour s’enfermer dans sa chambre. Arnold sauta sur le lit, Taya se vautra sur le tapis, et Heather s’assit à son bureau, tirant ses mathématiques vers elle. Les maths, sa bête noire. Bon, alors, A(x) dans une équation complexe … Génial.